Stratégie vs Style : les cores Monotype en combat et en style

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Le Monotype est un metagame plutôt unique quand on le compare à la plupart des metagames existants, restreignant les équipes à partager au moins un type entre les six Pokémon. Même si ça sonne comme un défi, il est en réalité intéressant de voir à quel point les équipes peuvent tout de même être efficaces malgré les faiblesses partagées supposées qui viennent avec leur type spécifique. Certains match ups qui semblent asymétriques peuvent même potentiellement devenir équilibrés du fait des counterplays uniques que trouvent les joueurs. De nombreux cores du Monotype montrent à quel point les joueurs peuvent efficacement exploiter un type spécifique, mais comment ces cores se présentent-ils en combat ? Dans cet article, nous allons nous intéresser à quelques cores que l’on peut trouver en Monotype et discuter de leur efficacité d’un point à la fois compétitif et esthétique.

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Le cliché du rocher bulky anthropomorphisé à courtes pattes ne semblait pas être quelque chose qui serait répété, pourtant nous y voilà. Rhinastoc et Monthracite partagent de nombreuses caractéristiques l’un avec l’autre, en particulier sur leurs formes et leurs designs, en faisant un duo assez agréable à regarder. En fait, si vous me disiez qu’ils sont différentes évolutions finales du même Pokémon, je vous croirais probablement. Leurs palettes de couleur, bien que pas parfaitement associées, vont tout de même bien ensemble du fait de leur base commune faite de teintes dures comme la pierre. De plus, la petite différence de design donne du caractère à cette paire et fait en sorte qu’ils ne ressemblent pas juste au même Pokémon avec des couleurs différentes. Par exemple, les bras de Rhinastoc sont plus longs que ceux de Monthracite, mais les épaules larges de ce dernier les complètent d’une manière unique. Je suppose que l’on peut dire que ces Pokémon « rock » vraiment bien ensemble. Heh..

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J’espère que ce n’est pas une surprise pour vous de m’entendre dire que ces Pokémon vont bien l’un avec l’autre. Roigada de Galar et Flagadoss ont suffisamment de similarités pour rester stylés tout en ayant chacun ses propres caractéristiques l’élevant du rang de simple copie de l’autre. Par exemple, ils ont tous deux la même structure corporelle et des choix similaires dans leurs designs, mais leurs couleurs différentes bien que complémentaires et leurs designs très légèrement distincts contribuent grandement à leur ajouter leur propre piment. En particulier, les différences sur comment la carapace (oui, c’est canoniquement un Kokiyas, mais vous ne me verrez jamais l’appeler ainsi) est utilisée dans leurs designs rend le duo si parfait. Les placements contrastants de leur carapace, leurs couleurs et leurs personnalités couplés à leurs atmosphères similaires ajoutent tellement plus à ce duo que seulement deux Pokémon qui partagent une même famille évolutive. Dire qu’en plus ils viennent de la génération la plus ancienne et de la plus récente !

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Imaginez voir des soldats de l’Empire Romain combattre aux côtés de tank militaire comme on en a aujourd’hui. Ce serait un choc des époques très bizarre, n’est-ce pas ? C’est ce que je ressens en voyant ce core ; l’apparence futuriste de Bamboiselle est plutôt amusante à côté de celle préhistorique de Ptéra. Cela rend-il mal ? Pas forcément, mais je ne qualifierais pas cela de bien non plus. Selon moi, tout dépend de la perspective que vous avez quand vous regardez ce duo. Si vous les regardez en vous basant uniquement sur le design, ce n’est pas le meilleur duo du monde. Le design simple de Ptéra avec ses caractéristiques de style dinosaure ne match pas parfaitement avec les étages complexes de petites pièces qui parsèment le design de Bamboiselle. Cependant, en tant que concept, c’est vraiment pas si mal. Comme je l’ai mentionné précédemment, Bamboiselle et Ptéra semblent intéressants ensembles en raison de la façon dont leurs designs s’inspirent de deux époques complètement différentes (l’une d’entre elles étant encore à venir, selon moi). Les choix dans le design des Pokémon ne sont pas toujours le seul facteur qui en fait un core stylé. Parfois, il faut peut-être sortir des sentiers battus, ou plutôt, penser au-delà de sa propre époque.

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Est-ce que j’ai voulu inclure ce core simplement pour la référence qu’il fait ? Peut-être, mais indépendamment de cela, cette juxtaposition est un bon exemple d’à quel point les Pokémon sont devenus différents de génération en génération. Ces différences, cela dit, expliquent pourquoi ce core n’est pas si plaisant à regarder. En particulier, le design de Chartor utilise des couleurs très douces et quelque peu ternes, alors que la palette de couleurs de Pyrobut saute aux yeux de manière presque désagréable. De plus, tandis que Chartor peut ressembler à une vraie tortue (si on ignore la fumée qui s’échappe de lui), l’anatomie de Pyrobut n’est pas vraiment celle d’un lapin. C’est comme si on essayait d’assembler deux pièces de puzzle qui viennent de deux puzzles différents. Les qualités très différentes que Chartor et Pyrobut ont, du fait des différences de design entre leurs générations d’origine, rendent difficile le fait de trouver quelque chose à dire sur la façon dont ils vont ensemble. C’est assez amusant de noter, cependant, que leurs formes chromatiques vont bien mieux ensemble du fait de leurs couleurs similaires, mais même là, il est difficile de justifier de mettre cette paire sur la piste.

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Il se peut qu’il vous faille du temps pour le remarquer, mais après avoir observé ce core pendant un certain temps, vous réaliserez peut-être qu’ils ont une certaine forme de synergie. Si la majorité des cores ont l’air stylé du fait des similarités des Pokémon, Gaulet et Nidoking sont capables de gagner des points de style principalement grâce à leurs caractéristiques différentes. Oui, la différence de génération peut apparaître comme un obstacle, mais une fois encore, il faut vraiment s’échauffer sur ce core pour qu’il ait l’air bien. Les rondeurs de Gaulet et son manque de coins en font l’opposé parfait du manteau d’épines et des bords rugueux de Nidoking, et leurs visages reflètent des émotions très différentes. Du coup, quel est le tour de magie ? Gaulet et Nidoking ont des similarités très subtiles qui connectent tous leurs contrastes ensemble sans que cela ait l’air horrible. Leurs palettes de couleurs, par exemple, sont très douces et sont soit très proches les unes des autres, soit à peu près les mêmes. Si vous regardez ce core encore plus longtemps, vous pouvez même voir que leurs mouvements se synchronisent un petit peu ! Plutôt mignon si vous me le demandez. Parfois, il faut vraiment regarder en profondeur dans les choses pour apprécier l’esthétique qui ne semble pas être présente de prime abord.

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Espérons que cet article vous a fait réaliser qu’il y a plus dans les cores que la manière dont ils se débrouillent en combat, en particulier dans un metagame qui requiert d’avoir une équipe qui partage un style commun en ayant le même type. Gardez cela à l’esprit, et vous serez capables de monter le ladder grâce à de bonnes stratégies et tout en ayant l’air cool en le faisant !